Enfin
quand je dis "bienvenue", ce n'est pas partout ni à tout instant. Nos
1ères rencontres nous font vite regretter le chaleureux accueil tadjik
et les sourires afghans. Nous avons bien croisé un chinois accueillant :
le douanier qui a rempli pour nous les cartes d'arrivée à la frontière
et m'a demandé comment on dit "I love you" en français, en ajoutant que
la France est un pays romantique... Le charme de l'uniforme (et du
bonhomme) n'ayant pas fonctionné, je ne finirai pas mes jours à la
frontière sino-kirghize.
Les
rencontres avec les autorités semblent se produire de manière un peu
trop récurrente à mon goût. J'essaie de ne pas y voir un signe pour la
suite du périple.
La 2ème nuit en Chine, nous nous faisons dégager de l'hôtel par un policier certes souriant mais non moins inflexible, qui nous accompagne jusqu'à l'unique auberge autorisée aux étrangers. Nous nous étions déjà presque fait mettre à la porte la nuit précédente à 11h du soir par le proprio peut-être un peu soûl de l'unique guesthouse d'un village à qui nous faisions remarquer que l'étable dans laquelle il avait installé nos matelas ne valait pas vraiment les 100RMB (une douzaine d'euros) qu'il nous réclamait. Bonjour l'accueil !
Le lendemain alors que nous cherchons à accéder à internet pour la 1ère fois en plus d'1 mois, le proprio de l'unique "web café" de Wuqia nous demande de nous asseoir et d'attendre pendant qu'il passe un coup de fil. Chouette, il va trouver une solution, on va enfin pouvoir envoyer qqs nouvelles. En fait de solution, ce sont 3 policiers qui débarquent pour nous signifier que nous n'avons pas le droit d'être là ! L'internet est semble-t-il interdit aux étrangers... Du coup, à chaque fois qu'on aperçoit un uniforme au loin, on se demande si c'est pour nous ! A 10h du soir la nuit suivante, qq'un frappe à la porte de notre chambre d'hôtel. C'est encore la police qui veut savoir ce qu'on fabrique encore ici et veut s'assurer qu'on dégagera bien demain matin. Au moins, on ne se fait pas virer cette fois-ci.
En revanche, lorsque nous empruntons l'autoroute à vélo, personne ne nous dit rien... Les tracteurs peuvent bien rouler là, pourquoi pas les vélos !?!
Bref, je me sens comme une vraie hors-la-loi, c'est grisant !
La fraîcheur de l'accueil est compensé par la variété culinaire. Coup de bol c'est ramadan, les restos ouïghours sont fermés le midi, nous échappons donc un peu au mouton. Depuis la frontière, c'en est fini du régime patates à toutes les sauces (enfin quand je dis sauce... patates au mouton les jours fastes, patates au kéfir, patates au pain - rassi de préférence - et même patates aux macaronis...), elles sont avantageusement remplacées par du riz blanc qui s'accompagne fort bien de piment. Du coup, peu importe la sauce et la combinaison de légumes, pâtes, viande ou poisson en accompagnement, ça goûte juste le piment. On expérimente une bouteille de vin local (du désert de Gobi) "Champs d'Or" millésime 2005. 1er commentaire du spécialiste : "C'est un vin de pays chaud" (comme quoi, ça vaut le coup d'être spécialiste...). 1er commentaire de la non-spécialiste : "c'est un peu spécial, ça pique en bouche" (j'ai peut-être confondu avec la sauce du riz...). Je vous passe le commentaire de la québécoise. Conclusion unanime : pas terrible.
Brochettes de tofu au piment, ça change du riz...
Pates aux légumes et au piment, ça change encore du riz...
Voici pour les nouvelles depuis le pays de Mao. Décollage dans qqs jours pour une destination dont je tairai le nom sur un blog public histoire de m'éviter davantage d'ennuis avec les autorités locale (ça commence par "Ti" et ça finit par "bet"...). On n'attend pas la fête de l'Aïd (tant pis pour le mouton). Je continue de rouler avec Pierre et Céline. J'espère ne pas donner de nouvelles avant d'arriver à Kathmandou dans environ 2 mois, sinon ça voudrait dire qu'on s'est fait refouler...
La 2ème nuit en Chine, nous nous faisons dégager de l'hôtel par un policier certes souriant mais non moins inflexible, qui nous accompagne jusqu'à l'unique auberge autorisée aux étrangers. Nous nous étions déjà presque fait mettre à la porte la nuit précédente à 11h du soir par le proprio peut-être un peu soûl de l'unique guesthouse d'un village à qui nous faisions remarquer que l'étable dans laquelle il avait installé nos matelas ne valait pas vraiment les 100RMB (une douzaine d'euros) qu'il nous réclamait. Bonjour l'accueil !
Le lendemain alors que nous cherchons à accéder à internet pour la 1ère fois en plus d'1 mois, le proprio de l'unique "web café" de Wuqia nous demande de nous asseoir et d'attendre pendant qu'il passe un coup de fil. Chouette, il va trouver une solution, on va enfin pouvoir envoyer qqs nouvelles. En fait de solution, ce sont 3 policiers qui débarquent pour nous signifier que nous n'avons pas le droit d'être là ! L'internet est semble-t-il interdit aux étrangers... Du coup, à chaque fois qu'on aperçoit un uniforme au loin, on se demande si c'est pour nous ! A 10h du soir la nuit suivante, qq'un frappe à la porte de notre chambre d'hôtel. C'est encore la police qui veut savoir ce qu'on fabrique encore ici et veut s'assurer qu'on dégagera bien demain matin. Au moins, on ne se fait pas virer cette fois-ci.
En revanche, lorsque nous empruntons l'autoroute à vélo, personne ne nous dit rien... Les tracteurs peuvent bien rouler là, pourquoi pas les vélos !?!
Bref, je me sens comme une vraie hors-la-loi, c'est grisant !
La fraîcheur de l'accueil est compensé par la variété culinaire. Coup de bol c'est ramadan, les restos ouïghours sont fermés le midi, nous échappons donc un peu au mouton. Depuis la frontière, c'en est fini du régime patates à toutes les sauces (enfin quand je dis sauce... patates au mouton les jours fastes, patates au kéfir, patates au pain - rassi de préférence - et même patates aux macaronis...), elles sont avantageusement remplacées par du riz blanc qui s'accompagne fort bien de piment. Du coup, peu importe la sauce et la combinaison de légumes, pâtes, viande ou poisson en accompagnement, ça goûte juste le piment. On expérimente une bouteille de vin local (du désert de Gobi) "Champs d'Or" millésime 2005. 1er commentaire du spécialiste : "C'est un vin de pays chaud" (comme quoi, ça vaut le coup d'être spécialiste...). 1er commentaire de la non-spécialiste : "c'est un peu spécial, ça pique en bouche" (j'ai peut-être confondu avec la sauce du riz...). Je vous passe le commentaire de la québécoise. Conclusion unanime : pas terrible.
Brochettes de tofu au piment, ça change du riz...
Pates aux légumes et au piment, ça change encore du riz...
Voici pour les nouvelles depuis le pays de Mao. Décollage dans qqs jours pour une destination dont je tairai le nom sur un blog public histoire de m'éviter davantage d'ennuis avec les autorités locale (ça commence par "Ti" et ça finit par "bet"...). On n'attend pas la fête de l'Aïd (tant pis pour le mouton). Je continue de rouler avec Pierre et Céline. J'espère ne pas donner de nouvelles avant d'arriver à Kathmandou dans environ 2 mois, sinon ça voudrait dire qu'on s'est fait refouler...
Qqs photos de la route entre Sary Tash et Kashgar :
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